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Le dynamisme caractérisant la production des films amazighs n'est pas accompagné d'une médiatisation importante pour le faire connaître à une plus grande échelle. Il n'est même pas accompagné des études critiques du niveau artistique de ces films À l'exception des quelques cas, cette expérience ne s'est pas encore totalement dévoilée à la critique ce qui pourrait être à son détriment. Les premiers écrits consacrés au film amazigh n'ont pas fait leur apparition qu à partir de 2006, c'est-à-dire 14 ans après la production du premier film amazighophone au Maroc, et ces sous forme d'articles d'observation qui n'ont rien à voir avec une étude critique profonde du film amazigh. C'est le critique Omar IDTNAINE qui faisait cette étude en rendant l'expérience du film amazigh son objet de travail au niveau de l'observation historique, de la valorisation intellectuelle du rôle du cinéma amazigh à la lumière du son rendement en relation avec la conservation de l'identité et la culture amazighe dans la structure nationale. Les premiers articles étaient donc généralement historiques, et ce n'est qu'après que l'on se préoccupe de l'étude critique. Il a assemblé ces articles dans un recueil, parmi les publications de l'Association Marocaine pour la Recherche et l'Echange Culturel (A.M.R.E.C), et porte le titre "A propos des films Amazighs, Articles et Appréciations". Il est le premier livre publié au Maroc traitant l'expérience du film amazigh, sans oublier cependant les articles du professeur Mohamed BELOUCH sur ce même sujet, dans quelques uns ont été publiés dans les journaux nationaux, portés sur son site électronique et même repris par des journaux internationaux comme le journal AL QODS qui est publié à Londres.
Par Omar Idtnaine