Le pays de l'oncle Sam, les Etats- Unis d'Amérique, va accueillir la 3e édition du Festival du Film Amazigh de Los Angeles, le 30 octobre 2010 à The Barnsdall Gallery Theatre and Art Park, 4800 Hollywood Blvd., Los Angeles. Cette rencontre cinématographique du film amazigh, unique en son genre aux USA « rendra honneur à la culture touarègue à travers le film, la nourriture et la musique ». apprend - t- on d'Hélène Hagan, présidente de l'Institut Tazzla pour la diversité culturelle, basée dans l'état de la Californie, une organisation caritative et éducative qui a été fondée en 1993 et dont certaines de ses activités peuvent être consultées sur son site Web à l'adresse www.tazzla.org.
En 2007, Tazzla Institut a lancé un nouveau projet conformément à son engagement à éduquer le public américain sur la culture amazighe en Afrique du nord (berbère et touareg). Le Festival, est parrainé par le ministère des Affaires culturelles, ville de Los Angeles, l'Association Culturelle Amazigh en Amérique (ACAA), et the Hagan Law Firm of Palo Alto and Los Angeles, se tiendra à Hollywood, au Théâtre Barnsdall Galerie. lit on au programme d'activité de cette manifestation cinématographique.
Durant cette troisième édition de ce Festival du Film Amazigh de Los Angeles, le programme prévoit trois documentaires sur le peuple berbère : « Lost Art of the Sahara », « Footsteps in Africa: a Nomadic Journey » et « Asshak, Tales of the Sahara ». Le court-métrage suisse (17 minutes), « Lost Art du Sahara » est un enregistrement sur les pétroglyphes du Niger. Il raconte l'histoire de la prise du moule de la girafe sculpture du désert du Ténéré. « Pas à pas en Afrique » est un longmétrage suisse basé sur la musique et la danse du peuple touareg. Bien que la vie se déroule dans des conditions difficiles du point de vue politique et environnemental, la sagesse de ce peuple nomade porte une grande importance à la relation des hommes à la terre.Tourné dans les zones les plus reculées en bordure du Mali et de la Mauritanie, ce film est un voyage musical au milieu de ces tribus nomades. « Asshak,Tales of the Sahara », film d'Ulrike Koch, tourné au Niger. Les Touaregs ont appris à survivre dans le désert du Sahara caractérisé par une chaleur extrême et un froid glacial. Ce peuple nomade conserve une culture et un patrimoine vivant ou l'ässhäk est un code moral qui leur garantit la survie de leur communauté grâce au courage, à la patience et à l'empathie. La poésie et la musique avec l'imzâd, violon à une corde, ont alors une importance incroyable pour leur valeur. Ce documentaire décrit le mode de vie archaïque et créatif du peuple amazigh qui cultive son amour de la beauté et de la poésie. Entre les dunes immenses, un targui erre à la recherche de son chameau perdu…
La soirée s'achèvera avec un concert des musiciens marocains Fatah Abou et Mohamed Aoualou du groupe AZA de Santa Cruz. Concernant les invités d'honneur du festival on apprend que deux figures du cinéma en l'occurrence Rachid Bouksim, directeur du festival du film Amazigh d'Agadir au Maroc et Dr. Aomar Benslimane, président d'ACAA (Amazigh Cultural Association in America), prendront part à ce manifestation et parleront du rôle de la femme dans la cinématographie Amazigh du Maroc. Sur ce festival du film Amazigh aux USA, nous reviendrons dans nos prochaines éditions avec notre amie Hélène Hagan, anthropologue américaine et présidente de l'Institut Tazzla pour la diversité culturelle, basée dans l'état de la Californie, pour nous décrire cette expérience cinématographique qui milite pour que le film amazigh prenne une place à Hollywood.
Farid Mahiout