Tout au cours de l’histoire, les Amazighs ont reçu différents apports qui ont nourri leur personnalité et leur culture. Les Amazighs avant d’être confrontés aux Phéniciens, aux Romains, aux Byzantins, aux Vandales, aux Arabes, aux Turcs et aux Européens, avant de parler et d’écrire le punique, le latin, le grecque, l’arabe, le français, l’espagnole et l’italien, avant d’adopter les trois religions monothéistes, étaient païens, parlaient et écrivaient en amazigh tout naturellement. Cette amazighitude* tire ses racines du substrat amazigh qui a forgé les différentes identités nationales des pays de l’Amazighie* (Afrique du Nord).
C’est cette conception de l’identité enracinée dans les pays de l’Amazighie* qui doit être consacrée. Elle n’est pas une dimension parmi tant d’autres (arabité, islamité, francité, latinité, chrétienté…), elle est l’identité. On peut donc affirmer que les Amazighophones, les Arabophones de l’Amazighie* et les Canariens se fondent dans la même identité historique amazighe. Ils sont tous des Amazighiens*, donc des Amazighs.