Le printemps noir de 2001 a vu 126 jeunes manifestants tombés sous les balles de la gendarmerie algérienne aux ordres d’un pouvoir mafieux qui tuent ses propres enfants.
Les grandes manifestations populaires événements du Printemps noir auront eu pour conséquence d’inclure en 2002 un article (3bis) accordant à la langue amazighe le statut de langue nationale. Un statut purement symbolique dont le seul but était de calmer les esprits.
L'inexprimable horreur commencée avec l’assassinat de Guermah Massinissa au cœur d’une gendarmerie, peut se reproduire à tout moment. Le chef de l’Etat lui-même amnésique dit ignorer ce qui s’est passé. Dans plusieurs de ses discours, il déclare que tous les Algériens sont des Amazighs. La société algérienne reste en effet verrouillée et les droits des amazighophones sont toujours reniés par un pouvoir mafieux qui a trahi le peuple et sa jeunesse malgré quelques acquis arrachés par le sacrifice de 126 Martyrs.
C’est cette politique « d’arabêtisation » au détriment des langues nationales, l’amazigh et l’arabe amazighien qui a fait le lit de l’intégrisme islamique et qui a provoqué l’échec du système éducatif et qui pousse la jeunesse à déserter le pays pour s’expatrier en Europe au risque de leur vie par noyade en mer.